Rémy
Giordano
Architecture
Ruisseau des aygalades
Urbanisme & Paysagisme - Marseille - 2022
PrEsentation gEnErale
Le ruisseau des Aygalades est un des deux fleuves de la ville de Marseille. Long de 16km, il offre des paysages remarquables au sein même d'un contexte urbain. La cité des arts de la rue s'inscrit dans une démarche de renaturation du ruisseau en créant une trame verte et bleue jusqu'au prochain parc François Biloux pour faire le lien avec Euroméditerranée.
Ce projet consiste à la réflexion urbaine d’un programme le long du ruisseau des Aygalades. Mon projet comprend d’une part, l’extension du complexe culturel de la Cité des Arts de la Rue avec la réhabilitation de deux bâtiments et d’autre part, la construction d’un parc habité en lien avec la renaturation du cours d’eau.
Informations
Lieu : Marseille (13)
Année : 2022
DEmarche
Mon projet se situe au niveau de la cité des arts de la rue sur la portion nord du ruisseau. Il s’inscrit entre la cité des Aygalades et le quartier de La Viste en hauteur. J’ai décidé de m’implanter sur les 2 rives du ruisseau et créer une trame verte et bleu et faire ainsi le lien avec le projet Euro-méditerranée et le parc François Biloux un peu plus bas.
Grâce à l’étude de faisabilité sur la cascade de la cité des arts de la rue faite par Julien Rodriguez, on comprend véritablement les enjeux.
Mon projet comprend la création de 7 bâtiments disposés en plots comprenant en tout 150 logements dans un parc urbain. Mes bâtiments qui ont une dimension carrée de 18m x 18m, et incliné s’inspire de la cité des Aygalades. Cela agit donc comme une extension de la cité et s’implante parfaitement dans le plan masse. Ces plots de différentes hauteurs et légèrement inclinés permettent ainsi d’obtenir des points de vue sur la ville au sud.
J’ai également décidé de déloger 2 entreprises de transport pour créer un véritable complexe autour de l’art sur la rive gauche du fleuve. Ces 2 nouveaux bâtiments abriteront respectivement un cinéma, avec 7 salles et un ensemble de studios de danses ou de représentations.
Sans devenir totalement accessible au public la cité des arts vient s’inscrire dans un parc public dans lequel je viens créer un point de centralité avec cette ombrière de forme circulaire. Elle vient ainsi former une polarité au sein du parc urbain.
Au nord, des locaux sont destinés à une entreprise de paysagisme. J’ai donc décidé de renforcer ce milieu là en ajoutant une école tournée sur le paysagisme et le jardinage dans des traverses de bâtiments qu’il suffirait de réhabiliter. J’ai également mis en place des jardins d’expérimentation dans lequel les personnes en formation pourront pratiquer mais aussi où les habitants et les personnes de la cité des arts pourront intervenir. Ce lieu tourné autour du paysagisme s’implante est très pertinent dans l’implantation du parc.
Le parc urbain s’inscrit de manière à densifier la végétation autour du ruisseau. Il se tisse de l’avenue Paul Gaffarel au Sud jusqu’au cimetière les Aygalades au Nord et fait le lien entre la cité des Aygalades à l’Est et le bas du quartier de la Viste à l’Ouest. On peut ainsi profiter du ruisseau. Tout d’abord, le regarder grâce à un observatoire en bois et des sentiers le long du ruisseau, et le traverser grâce à des ponts suspendus par câbles. Ils permettent de s’inscrire discrètement dans le paysage et de limiter leur impact sur la nature mais aussi gérer la différence de niveau entre les 2 rives et ne pas être contraint par une portée trop importante. Pour cela, je me suis notamment inspiré de la passerelle himalayenne du Drac dans l’Isère avec près de 200 m de portée.
Concernant mon plan d’étage courant, je me suis principalement concentré sur la conception d’un T3 avec une double exposition. J’ai ensuite travaillé sur la déclinaison en version T4 et en studio. Il s’assemble en pivotant le logement de 90°. J’ai également souhaité le confronter à un plan d’étage courant de la cité des Aygalades.
A l’image des tours du Roy d’Espagne dissimulées dans la végétation du parc national des Calanques, j’ai souhaité créer un parc habité dans lequel on ne distingue pas la limite des résidence grâce à une bute qui dissimilerai ainsi la clôture et ou l’effet de continuité de végétation est présent.
Le Rez-de-chaussée s’articule en 2 niveaux pour faire un sas entre l’extérieur et les parties communes.
Sur le plan de rdc, on retrouve un local poubelles large local pour vélos extérieur. Cela permet ainsi de rejoindre plus facilement le parking commun des résidences sous les tours 3 & 4. On a également un espace buanderie et une salle de sport pour les habitants de l’immeuble mais aussi des salles communes.
En conclusion, mon projet est un projet d’urbanisme et de paysage ou la culture se place au centre des activités d’un nouveau quartier résidentiel qui s’inscrit dans un tout nouvel espace vert remis au goût du jour.